Pour valider mon master de basse-continue en 2018 j’ai choisi de faire une exposition sur Marie Jaëll. Elle a été exposée à la bibliothèque Nadia Boulanger du CNSMDL et lors de l’anniversaire des 30 ans de l’association Marie Jaëll Lyon.
L’art du toucher : rencontre avec Marie Jaëll
Le fait qu’un claveciniste s’intéresse à une approche pianistique du toucher peut sembler incongru.
Pourtant j’ai trouvé dans les écrits de Marie Jaëll des pistes de réflexion pertinentes
qui ont enrichi mon approche du clavecin et qui pourraient sûrement intéresser
d’autres instrumentistes. Marie Jaëll a défendu une attitude réflexive par rapport à son art,
à l’enseignement et à la recherche qui peut être regardée comme intemporelle. De la même manière,
certains éléments de sa méthode entrent en résonnance avec les recherches actuelles liant la musique
et les neurosciences.
Cette exposition vise à partager ma rencontre avec Marie Jaëll.
L’exposition est aussi disponible en ligne ici.
Mon mémoire de master de clavecin a porté sur la réalisation du continuo du Lamento d’Arianna de Monteverdi dans la version pour voix seule et basse continue.
Le Lamento d’Arianna est une des œuvres les plus célèbres de l’illustre Claudio Monteverdi, seul extrait qui nous est parvenu de l’opéra Arianna. Cette œuvre a été aussi mise en madrigal à cinq voix par Monteverdi. Nous avons cherché à proposer une réalisation du continuo en nous servant de la comparaison des deux formes de ce lamento, le madrigal à cinq voix et la version pour voix seule et basse-continue. La présence de cordes, dans le Lamento d’Arianna, lors de sa création, nous a amenée à écrire leurs parties, présentées en annexe. Outre la réalisation il aborde le contexte historique, et des questions d’interprétation inhérentes à toute démarche visant à une interprétation historiquement informée (H.I.P.P. Historically Informed Performance Practice).
Document disponible ici.
Mon mémoire de master de pédagogie au CNSMDP avait pour thème l’enseignement de la position de la main.
La main est la seule partie du corps du claveciniste en contact avec son instrument pendant le jeu. Les professeurs de clavecin doivent enseigner la position de la main à des enfants présentant des profils variés en termes d’âge, de cognition et de morphologie. Nous avons cherché à étudier la manière dont cet aspect du jeu du clavecin est enseigné en termes de positions et de méthodes pédagogiques par la lecture des écrits théoriques publiés abordant le sujet et la réalisation d’une enquête auprès des professeurs de clavecin français. Ce travail révèle l’intérêt et la réflexion des professeurs sur ce thème, l’absence d’uniformisation au niveau des positions enseignées et leur diversité ainsi que l’évolution des méthodes pédagogiques, avec une attention croissante accordée aux singularités des élèves.
Document disponible ici.
© Adeline Cartier 2019